Chirac exhorte la France au dynamisme



"Il n'y a pas de recette miracle, chacun d'entre nous a une part de la solution", a expliqué le président de la République, hier, lors de son allocution télévisée du 14 juillet. Ce discours traditionnel a donné à Jacques Chirac, l'occasion de faire un point sur la situation de la France, après un an de présidence. Bilan général, perspectives, soutien à son gouvernement, mais surtout exhortation aux français à croire en la politique menée. Les différents sujets, enclins à provoquer les polémiques, ont été abordés par le président.

Parmi les points essentiels : la réduction du temps de travail. En plus de l'amélioration de la compétitivité des entreprises, l'aménagement du temps de travail devrait permettre de lutter contre le chômage. La politique du gouvernement d'Alain Juppé a été, selon le président, "conforme au cap" de la campagne présidentielle. Les affaires touchant les élus ont aussi fait l'objet d'une remarque. Déplorant que le secret de l'instruction soit "systématiquement violé et bafoué", le chef de l'Etat s'est cependant réjoui de leur publicité : "si ces affaires sont connues, c'est que la morale républicaine est plus exigeante". Il a ensuite affirmé que la justice serait la même pour tous.

La Corse et le dossier "vache folle" ont aussi été évoqués. Convaincu que le problème corse ne peut se résoudre que par le dialogue, Jacques Chirac entend continuer sur la voie des orientations de son gouvernement : création d'une zone franche sur l'île, interdiction du port d'armes, éradication "des mafias" et poursuite d'un "dialogue positif". L'encéphalopathie spongiforme bovine n'effraie pas le président. C'est "tranquillement" qu'il continue à manger du boeuf et précise que les décisions prises par la France dans cette affaire ont été efficaces et rapides. Une baisse des impôts est également prévue dès l'année prochaine. Le président de la république a martelé son discours d'appel au dynamisme : "le pessimisme n'est pas de mise", a-t-il précisé à destination de la majorité. "Retroussons-nous les manches" a t-il conclu. Après son discours, le président s'est rendu à la garden-party de l'Elysée, en compagnie de Nelson Mandela, invité d'honneur de la fête nationale française. 3 000 jeunes les y attendaient.

Retour Index


SOMMAIRE / INFOS / ECRIRE A MAGNET/ FRANCE PRATIQUE